C’est avec une très grande émotion que la section PS de Schaerbeek a appris le décès inopiné de Lahoussine Khiar. Je l’ai toujours connu à la section depuis mon arrivée en 2006. Lahoussine très impliqué sur le terrain, était depuis de longues années conseiller CPAS.
La majorité Liste du Bourgmestre-Ecolo/Groen aura beau expliqué que des mesures additionnelles prises (comme le fait d’habiter sa maison) atténuent la douloureuse facture, le constat est bien là.
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C’est à en rester bouche bée. La RTBF relaye l’information d’un trou de plusieurs milieux d’euros dans les caisses du CPAS de Schaerbeek depuis 2017 en raison d’une erreur comptable !
Le trou est estimé entre 5 et 20 millions ! la RTBF expose la situation comme suit : « Quels éléments ont conduit à créer ce manque à gagner, de plusieurs millions on le rappelle ? Selon un document rédigé par la présidente du CPAS Sophie Querton (Liste du Bourgmestre), « certaines créances ont été mal inscrites en comptabilité, cette erreur d’inscription n’a pas été rectifiée au fil des années et d’autres créances n’ont tout simplement pas été récupérées« .
Concrètement, les CPAS proposent deux grands types d’aide à leurs bénéficiaires : le revenu d’intégration sociale et l’équivalent au revenu d’intégration sociale, pour les demandeurs qui n’entrent pas totalement dans les conditions mais qui sont dans une situation de besoin. Ces deux aides sont payées par les CPAS puis remboursées par l’Etat fédéral. Sans rentrer dans les détails techniques et certaines conditions, le premier est remboursé à 70% et le deuxième à 100%.
Mais en 2017, la loi change : le remboursement du Fédéral (via le Service public de programmation Intégration sociale) passe de 100 à 70% quand le revenu est attribué à certains bénéficiaires d’origine étrangère présents sur le territoire belge depuis cinq ans. Lorsqu’il confectionne son budget, le CPAS de Schaerbeek semble zapper ce changement et continue de mentionner un remboursement à 100% alors que le Fédéral ne reverse et ne reversera que 70%. » Cliquez ici pour un article détaillé.
La présidente du CPAS de Schaerbeek Sophie Querton (LB) a écrit aux ministres de la santé pour dénoncer les mesures discriminantes que sont selon elle le CST ou le projet de vaccination obligatoire du personnel soignant. Lorsque l’on fait partie d’une majorité qui a toujours, et à juste titre, défendu une politique vaccinale et que l’on est à la tête d’un CPAS qui compte deux maisons de repos, il y a de quoi être plus que heurté par de tels propos. L’intéressée précise qu’elle le fait en son nom personnel… En son nom personnel mais ne se contente pas d’en faire part à son entourage mais dans une lettre officielle en sa qualité de présidente de CPAS. Comprenne qui pourra à cet argument.
Les conseillers communaux d’opposition Georges Verzin (Libéral indépendant) et Cédric Mahieu (Cdh) demandent des explications à la majorité. Cautionne-t-elle cette sortie de Sophie Querton ? Le malaise est grand en tous les cas à lire la position de Marc Weber, chef de cabinet de la bourgmestre faisant fonction Cécile Jodogne (LB) qui désavoue publiquement Sophie Querton.
Déjà bien malmenée et critiquée pour sa gestion de l’institution et son absence de management, Sophie Querton aurait peut-être bien fait de méditer cette citation « On est maître de ses silences, esclave de ses paroles ». Les réactions sur sa page personnelle Facebook donnent le tempo. En ces temps déjà si compliqués où il conviendrait de favoriser la sérénité des esprits, cette sortie médiatique montre une nouvelle fois la cacophonie qui règne dans cette majorité schaerbeekoise.
Les deux maisons de repos qui dépendent du CPAS de Schaerbeek à avoir La Cerisiaie et le home Albert Delatour disposent à présent chacun d’un site internet, ce qui permet de mieux connaître leurs activités et les services proposés. les adresses sont les suivants : www.lacerisaie1030.be et www.albertdelatour1030.be
Abdelkrim Ayad a prêté serment en tant que conseiller auprès du Conseil de l’Action sociale. Il remplace Georgy Manalis, démissionnaire de par ses nouvelles fonctions auprès de Brulocalis. Il rejoint le groupe PS formé par Christiane Catherin et Lahoucine Kiar. Abdelkrim Ayad a travaillé comme éducateur de quartier à Schaerbeek avant de devenir conseiller communal. Sur la photo : Cécile Jodogne (bourgmestre ff), David Neuprez (secrétaire communal), Abdelkrim Ayad, Sophie Querton (présidente du CPAS) et Christiane Catherine (conseillère CPAS PS).
J’avais évoqué les échanges houleux au Conseil communal à propos de la situation du CPAS de Schaerbeek. Le droit de réplique avait été arrêté net pour les conseillers communaux d’opposition suite à la demande par la majorité d’un vote sur la fin des échanges puisqu’une réunion à huis clos avait été programmée deux jours plus tard.
Conformément aux dispositions légales, l’opposition a obligé la majorité à réunir une réunion extraordinaire du Conseil communal le 7 avril 2021 à 17h30.
Les conseillers communaux de l’opposition Cedric Mahieu (Cdh), Mathieu Degrez (PS), Georges Verzin (Libéral indépendant) et Leila Lahssaini (Ptb) sont revenus sur la situation critique du CPAS : cadre sous-staffé, personnel épuisé et/ou en maladie, des retards avec des conséquences dramatiques pour les personnes bénéficiaires, un travail quotidien dès lors de plus en plus sous pression,…
On parle de 200 dossiers par assistant social alors que la moyenne régionale est de 80-100, une commande de pc portables pour le télétravail qui n’en finit pas d’arriver, des retards avec les indemnités de télétravail, idem pour la mise en place de la prime Covid de 50 €, un turn over constant dans le cadre dirigeant et visiblement un réel souci en interne avec la présidence.
Les questions furent posées mais dans la majorité surtout du côté de la Liste du Bourgmestre, on ne semble pas prendre la mesure du problème et de son ampleur. La conseillère Vanessa Loodts évoquant en termes de métaphore le CPAS comme une chrysalide dont on peut déjà voir de près les ailes. Sûr que cette prose sera parlante pour le personnel qui a été contraint de se lancer dans des mouvements d’arrêts de travail et de grève pour qu’enfin un protocole d’accord soit signé.
Ecolo, visiblement embarrassé par ces tensions, insista sur le fait de privilégier la concertation et le dialogue qui aurait dû être entamé avant.
L’opposition demandera lors de la réunion du Conseil du CPAS la confiance vis-à-vis de la présidente Sophie Querton, pour le moment toujours soutenue par la majorité schaerbeekoise.
Un Conseil communal extraordinaire est finalement convoqué pour ce mercredi afin de discuter de la situation du CPAS, cette fois-ci en présence de la présidente Sophie Querton (LB). Initialement, la majorité LB-Ecolo avait proposé une réunion à huis clos. L’opposition réclame le retrait de la confiance du Collège à la présidente du CPAS, institution qui traverse une crise profonde avec arrêts de travail et même une grève.
Article de la Capitale qui revient sur le moment mouvementé du Conseil communal, déjà évoqué sur le site, lorsqu’il fut question de voter la fin des débats alors que les conseillers communaux de l’opposition avaient encore droit à la réplique.
Quel moment affligeant pour la démocratie locale ce mercredi soir lors de la séance virtuelle du Conseil communal de Schaerbeek. Les conseillers Cedric Mahieu (Cdh), Matthieu Degrez (PS) et Georges Verzin (MR indépendant) avaient déposé en bonne et due forme une demande d’intervention sur le CPAS de Schaerbeek qui est en profonde crise depuis des mois. Une grève a même eu lieu cette semaine au regard des nombreux problèmes rencontrés par le personnel en sous-nombre et visiblement peu outillé.
Les trois conseillers de l’opposition avaient posé leurs questions et l’échevin de Tutelle Thomas Eraly (Ecolo) avait apporté la réponse (peu construite) de la majorité, renvoyant à une réunion non publique fixée au débotté pour ce vendredi midi (prière donc pour les conseillers de s’adapter professionnellement). C’est alors que de manière totalement surréaliste la conseillère communale Vanessa Loodts (Liste du Bourgmestre-Défi) demanda un vote pour décider de mettre fin aux débats puisque cette réunion était annoncée ! Mon petit doigt me dit quand même que ce n’est bien évidemment pas Madame Lodts qui a eu cette fulgurance en pleine séance du Conseil communal mais que cela lui a été soufflé.
Voilà donc une demande d’une conseillère de la majorité pour voter en plein débat pour y mettre en fait un terme alors que, précisons-le les trois conseillers étaient conformément au règlement, dans le droit de répliquer.
Comme s’en scandalisait Matthieu Degrez (PS) : la majorité ne trouve rien d’autre que de voter sur l’arrêt d’un débat sur une interpellation pour y mettre fin ! Quel mépris pour la démocratie locale. Le tout en l’absence de la présidente du CPAS, Sophie Querton (Liste du Bourgmestre) qui était empêchée ce soir-là.
Cédric Mahieu (Cdh) s’époumonant face à cette pirouette grotesque de la majorité et Georges Verzin lâchant « Faut-il que vous soyez coupables pour en venir à cela… », la bourgmestre faisant fonction Cécile Jodogne (Liste du Bourgmestre – Défi) gardait son petit cap : on passe au vote !
Enfin, la raison revint dans les esprits après une interruption de séance et les vociférations des conseillers de l’opposition dont Abobakre Bouhjar (PS) à qui on coupa prestement le micro. Les interpellants purent enfin terminer avec leurs répliques après les excuses de la bourgmestre faisant fonction au nom du Collège.
L’opposition appelle à nouveau la majorité Liste du Bourgmestre-Ecolo à prendre ses responsabilités face à ces problèmes internes au CPAS.
Le conseiller communal PS Matthieu Degrez interpellera le Conseil communal à propos des arrêts de travail des employés du CPAS de Schaerbeek qui dénoncent les conditions de travail et réclament des engagements.
Voici le nouveau logo du CPAS de Schaerbeek. Le descriptif de celui-ci est donné sur le site officiel de la Commune de Schaerbeek : « L’image de l’escalier a été retenue pour ce logo. Ce concept représente l’ouverture, la diversité mais aussi l’idée d’évolution et d’émancipation. Le CPAS apporte le soutien nécessaire au citoyen mais lui offre également tous les outils indispensables à son émancipation. L’escalier symbolise très bien ce concept d’évolution, d’ascension et d’émancipation. Le CPAS est tout sauf une institution paternaliste, juste bonne à fournir un revenu d’intégration. Il aide chacun à se prendre en main, à retrouver une dignité et un projet de vie et, finalement, à sortir de la précarité pour voler de ses propres ailes.
Autrement dit, “Prendre soin et autonomiser”. Ce nouveau slogan du CPAS suit la même logique que le symbole de l’escalier : le CPAS est là pour donner tous les outils qui permettront à chacun de s’émanciper, de se former, d’évoluer et de récupérer une dignité. La notion de responsabilisation est également bien présente, impliquant le citoyen au premier plan : celui-ci devra s’engager à utiliser les outils mis à sa disposition par le CPAS afin de s’inscrire dans ce processus d’émancipation »
A titre purement personnel, j’en reviens à nouveau qu’avec l’emploi de termes en anglais « Caring and empowering » ou lors des animations au parc Josaphat avec « Park to be… », on ne cible qu’une certaine et infime partie de la population schaerbeekoise, qui passe carrément à côté du message que l’on souhaite véhiculer.
Le centre d’accueil de jour du CPAS de Schaerbeek s’est installé au numéro 106 du boulevard Auguste Reyers. Dénommée Le Phare, la nouvelle structure s’adressera aux personnes sans-abri, isolées ou mal logées. Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 16h.
Information du journal « Le Soir », le CPAS de Sschaerbeek qui loue actuellement des locaux boulevard Reyers, se cherche une nouvelle implantation. Question à se poser : est-ce à ce point-là une urgence vu qu’il semblait jusqu’il y a peu que ces locaux étaient jugés très fonctionnels ?
Installé rue Verte-rue des Palais puis chaussée de Haecht, le CPAS a finalement migré vers Reyers même si des plans d’implantation comme dans le dépôt STIB de la rue Rubens-place Pogge ont été et sont toujours à l’étude.
Article paru dans La Libre avec le conseiller CPAS PS Georgy Manalys qui est interrogé. Le Groupe PS au Conseil de l’action sociale a obtenu en vertu du règlement d’ordre intérieur qu’une réunion d’urgence ait lieu le 29 janvier afin d’obtenir toutes les réponses quant à la soixantaine d’allocataires sociaux qui n’ont pas reçu leurs allocations depuis novembre. Un problème de logiciel et une « pénurie » de personnel sont avancés par les instances.
