Conseil Communal

L’un des points qui a suscité le plus de réactions lors du Conseil communal fut sans conteste celui relatif au cadre du personnel. En examinant les documents dans le détail, nous nous sommes aperçus qu’un poste de directeur (A7) allait être créé pour le département DSD (Développement stratégique et durable).

Ce département, véritable enfant de Bernard Clerfayt, compte aujourd’hui 9 personnes. Indépendamment des compétences des uns et des autres et de leur degré de responsabilité, il est totalement inconcevable que l’on nomme une personne au rang de directeur pour des effectifs aussi restreint, surtout lorsqu’on apprend en plus que parmi les 9 fonctionnaires (l’un devant prochainement A7), il y aura aussi un rang de A5 (directeur-adjoint) et deux A2 ! Une véritable armée mexicaine ! Lorsque l’on compare cela avec d’autres départements où certains fonctionnaires ont sous leur responsabilité près de 200 personnes, il y a de quoi s’interroger.

En février 2007, le Conseil communal avait été sollicité afin que la commune se porte solidairement caution pour la somme de 1.800.000 € pour l’asbl Crèches de Schaerbeek dans le cadre de l’acquisition de la maison de maître située avenue Plasky, 40.

La conseillère communale Bernadette Vriamont (Sp.a) et moi-même avons interrogés l’échevin en charge de ce dossier, Michel De Herde (MR-FDF). Des riverains s’inquiétent, en effet, d’une part de l’installation d’une crèche dans cette maison (initialement pas vraiment adaptée pour ce type d’infrastructure) mais aussi de la construction de bâtiments annexes dans le jardin.

Le Conseil communal du 19 mars 2008 a décidé dans le cadre du Contrat de Quartier « Lehon-Kessels » d’entamer une procédure d’acquisition et/ou d’expropriation du bâtiment situé rue Brichaut, 2 qui abritait anciennement les locaux de la Justice de paix.

Les travaux de rénovation de la buvette Sint Sebastiaans Guilde située dans le parc Josaphat sont actuellement en cours. Ils devraient en principe s’achever avant le début du mois d’avril 2008, date de la reprise du championnat de tir à l’arc.

Si tel n’était pas le cas, l’échevin Luc Denys en charge des propriétés communales (Agalev), s’est engagé à trouver une solution transitoire, comme il le déclara lors de la séance du Conseil communal suite à une interpellation à ce sujet de la part de la conseillère communale Bernrdette Vriamont (Sp.a-PS)    

Ce qui n’était pas possible il y a une semaine encore, l’est désormais. Officiellement, l’échevin des Sports, Saït Köse (MR-FDF) a annoncé, en réponse à mon interpellation à ce sujet, que le club de basket RPC Schaerbeek qui avait refusé la fusion avec le Canter, serait relogé lors des travaux de la salle omnisport du Crossing.

Le club posera ses valises à l’école n°6 et l’échevin de préciser d’emblée qu’en cas de problème quant à l’homologation du terrain, les rencontres pourront se disputer dans la salle omnisport de Kinetix. Voilà donc une excellente nouvelle !

Quelle sérénité lors de cette séance du Conseil communal en grande partie présidée par…l’échevin Etienne Noël (MR-PRL). Bernard Clerfayt courait, en effet, toujours à ce moment-là derrière son portefeuille de Secrétaire d’état.

Une séance qui débuta à 19h45 en raison d’un long huis-clos sur des dossiers disciplinaires. Lorsque la séance publique débuta, il ne restait plus que 4 amateurs dans le public…

Voici les questions déjà introduites par les conseillers communaux de l’opposition en vue du Conseil communal du 19 mars 2008.

Jean-Pierre Van Gorp (PS) 

• Les dispositions prises par la commune quant à la relocation des occupants de la salle omnisport du Crossing lors des travaux
• La crèche située avenue Plasky

Bernadette Vriamont (Sp.a- PS)

• La rénovation du bâtiment de la confrérie des tireurs à l’arc Sint Sebastiaan 
• La crèche communale Plasky
• Les paratonnerres radiocatifs

Le Conseil communal de Schaerbeek se réunira le mercredi 19 mars 2008 à 18h30 en la Salle du Conseil de l’Hôtel communal (1er étage).

Le plan communal de mobilité (PCM) porté par l’échevine Christine Smeysters (Ecolo) comporte toute une série de mesures dont certaines s’avéraient effectivement urgemment nécessaires. Je pense notamment à la mise en sens unique de la rue Charles Meert, à la rue Rasson, au test rue Nestor De Tière,… 

D’autres mesures sont en revanche en porte-à-faux avec les attentes des riverains et ne contribueront qu’à déplacer le problème : le sens unique rue Gallait (impossibilité d’aller de la place Pavillon vers la place Liedts), le sens unique avenue de la Topaze, le verrou à Diamant, le sens unique rue Rogier,…

L’objectif recherché par l’échevine Smeysters était que chaque usager (piétons, cyclistes, automobilistes) y trouve sa place. A chacun d’apprécier au final mais la volonté (certes teintée d’un ancrage idéologique) de l’échevine ne doit pas être minimisée.

C’est pourquoi, comme le soulignaient les conseillers communaux Denis Grimberghs (Cdh) et Eddy Courthéoux (PS), il est totalement regrettable que la communication extérieure relative au PCM reflète une toute autre donne. Ainsi, Bernard Clerfayt a clairement stigmatisé une catégorie d’usager : les automobilistes navetteurs et en fait même une fixette aiguë.

Que les choses soient très claires : oui, le PS a voté au final contre le PCM (Plan communal de mobilité) et il assume cette position. A Schaerbeek, le PS est la seule formation politique qui n’a pas approuvé le PCM tel que présenté. Et pourtant ce n’est pas faute d’avoir essayé de le rendre plus acceptable, en introduisant notamment une série de 9 amendements très précis qui ont pour les plus importants été balayés du revers de la main par Bernard Clerfayt et sa majorité.

Le PS a toujours considéré comme indispensable de doter Schaerbeek d’un PCM. Mais ce plan ne rencontre pas, pour le PS, les attentes de la grande majotité des Schaerbeekois. Les prochains mois au cours desquels ces décisions seront appliquées concrètement sur le terrain, nous donnerons l’occasion d’y revenir sans aucun doute.

Séance du Conseil communal ce mercredi 5 avril, entièrement consacrée au PCM (Plan Communal de Mobilité). L’occasion pour les différentes formations politiques d’avoir enfin dans cette enceinte un vrai débat sur le sujet. D’emblée, je soulignerais la qualité des débats, des échanges tout au long de la soirée. Chaque conseiller ayant son point de vue, généralement très tranché sur la question, son idéologie en la matière mais des débats sereins, constructifs et intéressants. Cela méritait d’être souligné.

 Le Conseil communal se réunira le mercredi 5 mars 2008 à 18h30 en la Salle du Conseil (1er étage) de l’Hôtel communal de Schaerbeek.

Au programme du jour : le plan communal de mobilité. Si vous êtes intéressés par le sujet et également intéressés de connaître la position des différents partis politiques en la matière, vous êtes les bienvenus…

 Pour le commun des mortels, la lecture de l’ordre du jour du Conseil communal peut sembler de prime abord assez banale. Pas grand chose à dire lorsqu’on propose au vote de l’assemblée d’acheter de l’isolant pour une toiture, d’éradiquer la mérule d’un bien communal,…

Toutefois, lorsqu’on se met à creuser certains dossiers, on comprend pourquoi Bernard Clerfayt lit aussi vite les points à l’ordre du jour afin de passer au plus vite au suivant. Car ces dossiers-là relèvent de la mauvaise gouvernance, n’en déplaise au Collège.

Voici quelques exemples très concrets :

• groupe scolaire Josaphat/Ruche – Travaux intérieurs de sécurisation d’urgence – éradication de mérule : sur le fond, pas grand chose à dire. Par contre, il est totalement inouï que le Collège vienne en séance du Conseil avec un dossier dont le financement n’est pas bouclé. Il est demandé aux conseillers une prise d’acte d’une décision du Collège à propos de l’attribution d’un marché sans savoir combien cela coûtera au final.Concrètement, le montant s’élèvera soit 17.500 euros, soit 3.500 euros selon que les subsides soient ou non accordés !

Lorsque Cécile Jodogne (MR-FDF) est devenue échevine, elle a composé avec beaucoup de soin son cabinet. Ayant elle-même travaillé au sein de cabinets, notamment celui de l’échevin Clerfayt, Cécile Jodogne savait apparemment très clairement quel était le profil qu’elle recherchait pour ses collaborateurs directs. Pas étonnant non plus quand on connaît son professionnalisme et son envie de s’investir pleinement dans les dossiers de son échevinat.

Les deux personnes travaillant au sein de son cabinet, ont été engagées à l’extérieur et ne viennent pas, comme c’est souvent le cas, du « sérail » communal.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que le Conseil de ce 20 février était bien terne. Terne au niveau de l’ambiance, de la manière de mener et de susciter les débats de la part du président de la séance et surtout au niveau de l’assistance : à peine quelques citoyens venus pour des interpellations bien précises et qui sont aussitôt repartis et un banc de la presse bien vide. Cela veut tout dire…

Après les interventions citoyennes, l’examen de l’ordre du jour nous amena à l’augmentation de la valeur des chèques repas pour le personnel communal. En front commun syndical, les syndicats ont marqué leur désaccord en comité particulier de négociation. Pourquoi un tel refus ? Déjà le mois dernier, le groupe PS avait évoqué cette politique du Collège : on donne d’un côté ce que l’on retire de l’autre. 

Ainsi, l’augmentation proposée de 0,30 € n’est pas prise en charge par la commune mais est la contrepartie de la diminution de la couverture de l’assurance groupe des agents communaux …