
Laurent, jamais je n’aurais pensé écrire un jour ces lignes… Que dire, qu’écrire, qu’exprimer face au vide soudain ? 12 ans à se côtoyer presque au quotidien, ce n’est pas une page que l’on referme sans pincement au cœur mais sachant que chacun de nous deux s’en allait voguer vers de nouvelles perspectives, cela ne laissait en somme qu’augurer de joyeuses retrouvailles ponctuelles. La brutalité du vide est donc aujourd’hui d’autant plus amère.

12 années à travailler ensemble au sein d’une équipe dont tu étais le chef d’orchestre respecté. Rien ne t’échappait, ta mémoire ne te faisant jamais défaut dans le déroulement des dossiers, tes fines analyses faisaient mouche, ta compétence unanimement reconnue.