Livre « Schaerbeek de l’ombre vers la lumière » : revue de presse
Voici les articles parus dans La Dernière Heure, La Capitale, le Vlan et Schaerbeek info suite à la parution du livre « Schaerbeek de l’ombre vers la lumière ».
Voici les articles parus dans La Dernière Heure, La Capitale, le Vlan et Schaerbeek info suite à la parution du livre « Schaerbeek de l’ombre vers la lumière ».
Voici la préface du livre « Schaerbeek de l’ombre vers la lumière » par Jacques Bouvier, Secrétaire communal honoraire.
» Dès notre première rencontre, je fus impressionné. Il avait un je ne sais quoi, fruit d’un équilibre savant entre finesse des traits et pathétisme de l’attitude. Et pourtant, au premier regard, il n’avait pas vraiment de quoi séduire.
Il trainait, l’air abandonné, dans un couloir du deuxième étage de la maison communale fréquenté par des fonctionnaires au mieux indifférents à ce curieux personnage.
Mais voilà, je me surprenais moi-même, à faire d’exprès détours pour lui faire un respectueux salut. Cela ne se commande pas !
Lui dardait, en tout temps, son regard halluciné un cri suspendu à sa bouche entrouverte. Il avait été baptisé le « génie méconnu » par l’artiste qui l’avait conçu, le très saint-gillois Jef Lambeaux qui s’était, selon certaines sources, représenté lui-même dans cette statue !
C’était bien imaginé et, convaincu de ce « selfie » avant l’heure, j’avais baptisée cette statue « Jef » !!
Comment a-t-il échoué ainsi dans ce sombre corridor de la maison communale de Schaerbeek ? Le mystère demeure entier!
Mais alors pourquoi évoquer cette curieuse créature, à l’origine douteuse, en préface de ce recueil de chroniques rassemblées par Jean-Pierre Van Gorp ?
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Voici les échos dans la presse suite à la sortie du livre « Schaerbeek de l’ombre vers la lumière« . Cliquez ici pour prendre connaissance de l’article de La Capitale et de la RTBF
Le PS et le Sp.a seront unis pour les élections communales du 14 octobre prochain. Mathieu Degrez sera tête de liste tandis que Hannelore Goeman sera deuxième candidate.
Ce lundi 14 mai 2018 a eu lieu la présentation officielle du livre « Schaerbeek de l’ombre vers la lumière » en l’hôtel communal de Schaerbeek. Un reportage complet vous sera proposé demain. Vous y découvrirez les interventions du bourgmestre Bernard Clerfayt, du Ministre Didier Gosuin, de la députée fédérale Laurette Onkelinx et du Secrétaire communal honoraire de Schaerbeek Jacques Bouvier. Mais d’ores et déjà un tout grand merci à vous tous pour votre présence.
La Laiterie du parc Josaphat annonce ses nouveaux horaires à savoir tous les jours de 11h à 20h et le vendredi jusque 22 h avec concert et apéro.
Voici les impressions du journaliste de la Dernière Heure Mathieu Ladevèze sur le livre « Schaerbeek de l’ombre vers la lumière ».
» Le M. Propre de la Cité des Ânes. Schaerbeek, dans les années 2000. Lorsque j’ai commencé à couvrir l’actualité schaerbeekoise pour La Dernière Heure – Les Sports, la commune allait bien mieux que durant la décennie précédente. Les stigmates de l’ère Nols ne remuaient plus le conseil communal même si Jean-Pierre Van Gorp se faisait encore allumer sur ses nombreux changements de parti (de l’extrême droite de Roger Nols au PS de Laurette Onkelinx en passant par la majorité MR-FDF de Bernard Clerfayt). Ca fait beaucoup pour un seul homme… Mais Jean-Pierre Van Gorp a toujours assumé. «Si un jour je devais écrire mes mémoires, je crois que je soulignerais le fait que cette expérience politique m’a apporté dans la vie », expliquait-il dans les colonnes de La Dernière Heure en 2006. Je suis venu du brouillard et j’ai fini par prendre mes distances avec des attitudes très réductrices.» Depuis, il a bien changé. S’occupant d’abord de la jeunesse schaerbeekoise, réussissant même un coup d’éclat époustouflant : faire venir le roi Pelé dans la Cité des Ânes !
Voici les impressions de la journaliste Véronique Maes qui a couvert l’actualité schaerbeekoise pour La Capitale, à propos du livre « Schaerbeek de l’ombre vers la lumière« .
C’est en 1999 que j’ai, journalistiquement parlant, débarqué à Schaerbeek. Un premier gros bastion à couvrir pour la toute jeune rédactrice que j’étais, à seulement 26 ans. C’était la fin de l’ère Duriau, et, déjà, de ce parti qui se déchirait, et dont certains s’émancipaient, le futur triumvirat se profilait, prêt à prendre la relève, et à conquérir la cité des Anes. Le tiercé gagnant de l’époque ? Clerfayt, De Herde… et Van Gorp, chacun possédant ses qualités et sa personnalité propre.
Parmi ces personnalités, le profil de Jean-Pierre se révélait plutôt atypique. Truculent comme tout Bruxellois qui se respecte, volontiers frondeur, le cœur sur la main et la tête parfois près du bonnet, jamais avare d’un bon mot et toujours avide de nouvelles expériences. Jean-Pierre, c’est cet homme pour qui, a priori, rien n’est impossible. Sa jeunesse de cœur le porta à proposer les projets les plus fantasques. Ceux dont on discute sur un coin de table, dans un café, et qu’il lance sur un air de défi.
Voici les impressions de la journaliste Pauline Deglume qui travaille pour La Capitale et qui a commencé à couvrir Schaerbeek lorsqu’elle était à La Dernière Heure.
« Quand je débarque comme jeune pigiste inexpérimentée au service « Bruxelles » de la Dernière Heure Les Sports en octobre 2011, c’est un peu par hasard (et par chance) que j’hérite de la commune de Schaerbeek jusque là couverte par le chef d’édition qui venait d’être promu au « natio ».
A un an des élections communales d’octobre 2012, le timing est idéal pour se plonger dans le bain d’une commune dont j’ignorais presque tout des enjeux quelques jours plus tôt. Certes, un climat de tension est palpable au sein du conseil communal mais l’avantage c’est que je ne dois pas chercher longtemps mes idées de sujets tant cela tire dans tous les sens.
J’assiste à l’époque au deuxième round entre Bernard Clerfayt et Laurette Onkelinx. Si certaines piques venant du clan du bourgmestre me font alors sourire, comme le renvoi d’un site web estampillé PS vers le site de la commune de Lasne en référence à résidence de la tête de liste socialiste, d’autres sont en revanche inacceptables comme les attaques relatives à la judéité du numéro 2 Yves Goldstein.
Voici les impressions de la journaliste Anne Gilain qui a couvert l’actualité de Schaerbeek pour le VLAN, à propos du livre « Schaerbeek de l’ombre vers la lumière« .
« Dans les années 80, Schaerbeek était « une commune où on ne pouvait pas aller » quand on vivait de l’autre côté de Bruxelles. Une commune à la mauvaise réputation qui lui collait à la peau. Trop d’immigrés, trop de fachos, trop de crises, trop de saleté, trop de jeunes, trop de choses à cacher… Pas BCBG pour un sou. Ni bobo comme aujourd’hui.
Schaerbeek, surtout le bas, c’était l’étranger dans tous les sens du terme. De l’exotisme, à trois pas de chez moi. J’y suis allée, sans doute au bon moment. J’ai vite découvert que sa réputation ne collait pas à la réalité du terrain. Rien n’était trop, tout était à faire. Les traces du passé (pas trop proche toutefois) étaient magnifiques; il était urgent d’écrire un présent et un avenir à la hauteur. Francis Duriau allait devenir bourgmestre. Jean-Pierre Van Gorp, Michel De Herde et Bernard Clerfayt ruaient dans les brancards : le premier au sein même d’un pouvoir qu’il dynamitait avec ses innovations, les seconds dans l’opposition. Cette « dream team » impatiente voulait changer Schaerbeek.
Voici les impressions de Marie Hamoneau, journaliste à La Capitale sur le livre « Schaerbeek de l’ombre vers la lumière« .
« Autant le dire d’emblée : je ne connaissais rien de Schaerbeek il y a encore trois ans. Et j’ai une très bonne excuse à cela : je suis Française. En 2015, alors fraîchement diplômée, mon chef d’édition à La Capitale m’annonce que je vais à présent devoir couvrir des communes en particulier pour le journal. Parmi elles, Schaerbeek. De la même façon que j’ai passé beaucoup de temps à essayer d’atténuer mon accent français, j’ai trimé pour, le plus vite possible, intégrer la réalité des communes sur lesquelles je devais travailler.
Pour combler mes lacunes, j’ai commencé à rencontrer des politiques locaux, dans la majorité ou l’opposition. L’un des premiers élus rencontrés était Jean-Pierre Van Gorp. Je ne savais rien de lui, mais il m’avait donné à l’occasion un dépliant faisant (déjà à l’époque) le bilan de ce qu’il avait fait à Schaerbeek, d’abord comme échevin, puis dans l’opposition. Le procédé m’avait amusée.
Voici les impressions de la journaliste Betty Cleeren qui a couvert Schaerbeek pour la RTBF à propos du livre « Schaerbeek de l’ombre vers la lumière ».
« J’ai bien connu dans l’hôtel de ville de Schaerbeek, le bureau au sous-sol, l’antichambre un peu sombre, l’odeur de vieux papier mêlée à celle de l’encaustique…
Je venais d’intégrer les informations régionales au centre de production de Bruxelles de la RTBF. Comme c’est toujours la dernière arrivée qu’on envoie aux prunes, c’est moi qui ai été envoyée chez Jean-Pierre VAN GORP, un jeune blanc-bec en politique, qui traînait une réputation déjà sulfureuse. Il avait été élu dans le sillage de Nols, il était de droite, ou plus…peut-être d’extrême droite. On m’avait mise en garde : méfiance ! envers ce gars qui voulait défendre les petites vieilles de son quartier contre les jeunes, souvent d’origine immigrée, qui les terrorisaient. J’étais bien décidée à ne pas me laisser « embobiner ».
Mais j’ai été surprise. L’homme était simple, et paraissait sincère, un peu brouillon dans son élocution tellement il voulait expliquer ses projets. Sympathique en un mot. Et malin: j’ai admiré comment il abordait les problèmes, cherchait des solutions pragmatiques, se débrouillait aussi, grâce à un réseau de copains comme le propriétaire du « bateau bouton blanc ».
Ce matin, j’ai été très choqué d’apprendre le décès inopiné de la chanteuse Maurane à l’âge de 57 ans. En plus d’apprécier son style vocal, je l’avais régulièrement croisée puisqu’elle résidait à Schaerbeek. Maurane sans aucun chichi, venait en effet aux fêtes organisées dans le parc Josaphat. La Commune de Schaerbeek a ouvert un registre de condoléances en ligne. Cliquez ici.
Voici les impressions sur le livre « Schaerbeek de l’ombre vers la lumière » du journaliste Daniel Couvreur qui a couvert l’actualité schaerbeekoise pour le journal Le Soir.
» L’Enfoiré du Resto de l’Espoir. En 1989, les Enfoirés donnent leur premier concert au profit des Restos du cœur de Coluche au Zénith de Paris mais, à Schaerbeek, c’est avec un comique de la politique que j’ai rendez-vous. Je frappe à la porte de l’imprimerie Van Gorp, avenue Princesse Elisabeth. Le patron m’accueille, visage fermé. Jean-Pierre a la trentaine fatiguée et le regard taciturne. Dans son bureau obscur, il m’assied face au tableau apocalyptique d’un artiste dépressif. Sur la défensive, il me parle à demi-mot de son engagement à balayer l’insécurité de son quartier.
C’est avec ce programme qu’il se présente aux élections locales. Le bourgmestre Roger Nols voit en lui une promesse de renouveau politique. S’il avait pris la précaution de consulter Madame Yamilah, la voyante extra-lucide du fakir Ragdalam, le mayeur populiste se serait sans doute abstenu. Jean-Pierre Van Gorp n’avait rien d’une promesse. A Schaerbeek, il allait rapidement s’imposer comme le phénomène politique du siècle…