Pendant un mois, il vous est possible de participer à l’enquête publique relative aux 17 nouvelles pistes cyclables aménagées ces derniers mois par la Région de Bruxelles-Capitale. Cliquez ici.
Pour rappel, voici la liste :
Rue de la Loi: piste séparée bidirectionnelle
Place Louise: piste marqué
Boulevard Lambermont: piste marqué
Boulevard Auguste Reyers: piste séparée bidirectionnelle
E40: piste séparée bidirectionnelle
Boulevard Brand Whitlock: piste marqué
Avenue de Broqueville: piste marqué
Avenue Paul Hymans: piste marqué
Boulevard Louis Schmidt: piste marqué
Boulevard Général Jacques: piste séparée unidirectionnelle
Avenue Emile De Mot: piste marqué
Chaussée de Waterloo entre Bascule et Barrière: piste marqué
La réunion citoyenne de ce jour concernant le réaménagement de l’avenue des Azalées et des rues adjacentes est reportée à décembre prochain. En attendant, il vous est possible de répondre à une enquête sur ce réaménagement, présenté par les autorités communales comme suit : « Pendant une période d’essai de 3 mois, l’avenue des Azalées est devenue une rue à sens unique. Du côté des maisons de l’avenue, une piste cyclable à double sens a été construite et des mesures supplémentaires ont été prises en matière de circulation. Cette intervention s’inscrit dans une vision plus large du plan régional de mobilité Good Move. L’objectif est de protéger le quartier contre le trafic de transit, de partager la rue de manière optimale avec chaque usager de la route et d’offrir une meilleure qualité de vie. »
Cliquez ici pour accéder à l’enquête qui se clôturera le 9 décembre 2020.
Le 8 octobre prochain, la phase test des aménagements avenue des Azalées et rues avoisinantes fera l’objet d’une réunion entre les autorités communales et les riverains. Depuis la réalisation de ses aménagements sans aucune concertation, les positions sont très tranchées : entre ceux qui trouvent que cela a apaisé l’artère et ceux qui au contraire estiment que cela la coupe du reste du monde, point de vue soutenue en grande partie par les commerçants. Pour ma part en tant que Schaerbeekois, ne vivant pas dans le quartier, j’ai un constat premier : l’avenue des Azalées qui était jusqu’alors l’une des artères les plus élégantes de notre commune, face au parc Josaphat, a été totalement saccagée d’un point de vue esthétique.
François Robert, journaliste honoraire et Schaerbeekois, traduit parfaitement ce ressenti par ces lignes : « Les Azalées. Un quartier apaisé ou berné ? C’était la journée sans voitures. Ou la journée du patrimoine (à chacun sa sensibilité). Et dans les deux cas, un belle occasion pour arpenter Schaerbeek. Le temps était magnifique (presque de quoi vous réconcilier avec le réchauffement climatique). J’ai remonté l’avenue Louis Bertrand, longé le parc Josaphat pour atteindre l’avenue des Azalées. Et là, le choc. Brutal.
Bien sûr, on m’avait prévenu : Azalées, maintenant, c’est laid. Mais je ne m’attendais à ce paysage urbain sinistré. J’ai pas mal voyagé dans ma vie. Les images-souvenirs ont afflué. Beyrouth, Check Point Charlie, la frontière israélo-égyptienne, les casques bleus de Nicosie. Le décor est le même : des chicanes, des blocs de béton, une signalisation aléatoire. Il ne manque que les lettres UN (United Nations), les sacs de sables, quelques guérites, du fil barbelé et les policiers de la Stasi. Je me retourne, j’écarquille les yeux. Je suis pourtant bien à Schaerbeek le 20 septembre 2020 et non à Berlin le 20 septembre 1970, il y a cinquante ans.
Un quartier « apaisé », pour utiliser la nouvelle terminologie. Il paraît que cela rime avec mobilité douce. Moi, je ne vois que des blocs de béton gris jetés sur la voirie, les voitures garées au milieu de la chaussée, une signalisation incompréhensible. C’est laid, c’est moche. C’est déroutant, angoissant même. Plus un promeneur dans les rues et un glacier fermé. Allons, allons, c’est pour la bonne cause : pour éviter le trafic du transit. Effectivement. Je peux témoigner qu’il n’y a personne.
Sommes-nous devenus fous pour aliéner nos sens et ne pas voir que l’avenue des Azalées est désormais l’artère la plus laide de Schaerbeek ? Face à un tel aménagement, je me sens mal à l’aise. Je suis effrayé. Les mots ont un sens et quand on les manipule, c’est rarement sans arrière-pensée. Changer les mots, c’est la porte qui s’ouvre vers d’autres dérives.
Un quartier « apaisé » ? J’appréhende le jour où il sera « tranquillisé » Ou « assagi » A moins qu’il ne soit bientôt franchement « pacifié ». Voire « guéri ». Et sûrement « délivré » (des voitures ?). Ouvrez les yeux : les Azalées, c’est moche. Extrêmement moche. Je doute sincèrement que les habitants apprécient un tel aménagement, même temporaire (le temporaire dure très longtemps à Bruxelles). Vivre dans un environnement laid n’a rien d’enthousiasmant.
Les Azalées ? Un quartier floué, trahi, berné, dupé et escroqué par quelques égarés, sacrifié sur l’autel d’une rhétorique verbeuse à la mode qui se gave de mots galvaudés. Cela ne vaut pas la peine. » (la photo qui sert d’illustration a été prise par M.F. Dispa un jour d’embouteillages et diffusée sur Facebook, elle donne une idée des aménagements et du stationnement en berme centrale)
L’enquête publique sur le réaménagement de la place Pogge, de la place d’Houffalize et des rues avoisinantes est en cours juqu’au 14 octobre 2020 et ceci dans le cadre du programme du contrat de quartier durable « Pogge ». Modifications de sens de circulation, zones plus « piétonnes »,… sont notamment proposées. Pour tous les renseignements, adressez-vous à l’asbl RenovaS, cliquez ici.
Voilà ce que le Collège échevinal schaerbeekois (Liste du Bourgmestre et Ecolo) appelle une « rue apaisée ». Il s’agit de l’avenue des Azalées le long du parc Josaphat. Dans le cadre de mesures Covid-19, le Collège échevinal avait décidé de rendre piétonne l’avenue afin de permettre une meilleure fluidité aux cyclistes et joggeurs qui ont en grande partie continué à lui préférer le parc Josaphat.
Suite aux protestations des riverains et du reflux automobile dans d’autres rues comme la rue Stobbaerts, le Collège a donc décidé de rouvrir l’artère à la circulation ( désormais en procédant à seul sens de circulation automobile) des aménagements dans le cadre d’une phase test. Il importe de savoir que cette phase test se fait sans concertation préalable (sauf avec le Gracq…) avec les riverains qui pourront, annonce-ton, le faire dans 3 mois. Il me semblait que chez Ecolo on était plutôt partisan de la concertation préalable. Ici c’est le contraire.
Quelle était la situation de l’avenue des Azalées où soyons clairs il n’y avait franchement pas de réels problèmes de circulation et de stationnement ? Était-ce une priorité de mobilité communale ? Non, une nouvelle imposition de l’idéologie Ecolo, pleinement soutenue par la Liste du Bourgmestre.
Avant :
2 zones de stationnement (le long du parc et le long des maisons)
2 voiries pour les automobiles (2 sens de circulation)
2 pistes cyclables
Maintenant :
1 zone de stationnement le long du parc
Suppression de la zone de stationnement devant les maisons, compensée partiellement par la création de rectangles de stationnement sur une berme centrale
1 voirie pour les automobiles (dans le sens Mât de Lalaing-Meiser)
2 pistes cyclables (piste bi-directionnelle)
Mise à sens unique des rues des Pâquerettes et Fontaine d’Amour
Le Collège échevinal se réjouissait de la mise en place de cette rue apaisée. On ne doit pas avoir la même définition du mot « apaisé ». Ce vendredi alors que la rue n’est pas encore ouverte, une poignée d’autos, vélos et trottinettes l’empruntaient déjà et pour ce que l’on pouvait voir, chacun à sa manière : autos sur la piste cyclable, trottinettes sur la voirie et piétons priés de se tenir sur leurs gardes.
La situation est relative calme en ce moment d’un point de vue trafic mais il ne faut pas être Madame Soleil que pour voir poindre le chaos dès la fin août avec de plus les problèmes des autres aménagements comme sur le Boulevard Lambermont, parallèle.
Comme déjà dit, il est fini le temps du silence des agneaux face à de tels aménagements non sollicités par les principaux concernés que sont les riverains.
Vous avez été très nombreux sur Facebook (pas moins de 304 partages) à ce jour à réagir à l’intervention de François, Schaerbeekois, adepte du vélo à ses heures et ancien journaliste au Soir. Je redonne la tribune à François pour réagir aux différents commentaires et exposer arguments et constats concernant la 3ème piste cyclable sur le Lambermont.
« Ce qui est remarquable dans la logorrhée idéologique, c’est que l’on ne répond jamais à une question précise. Vous parlez d’un problème concret et on vous répond par un discours immuable. J’ai le sentiment que c’est ce qui se passe pour les trois pistes du Lambermont.
Je ne suis guère impressionné par des intégristes de la petite roue qui vous parlent de fossé des générations ou du discours convenu de la pensée unique. Ces-réponses-là, je les connais par cœur.
La question posée est celle-ci : Trouve-t-on normal d’installer trois pistes cyclables sur un même axe ? Imaginez une seconde que la Région wallonne décide de doubler (côte à côte) une route voire une autoroute. On crierait avec raison au scandale et à la gabegie. Et c’est exactement cela qui se passe au Lambermont : sous couvert d’une idéologie qui se veut progressiste, on tolère des aménagements stupides et des dépenses tout aussi stupides.
Pour permettre le respect des distanciations sociales et faciliter le passage des piétons et joggeurs, le Collège des Bourgmestre et Echevins (Liste du Bourgmestre-Ecolo) a voté des mesures « provisoires » de mobilité et d’aménagement près du parc Josaphat. Elles touchent notamment l’avenue des Azalées. Un dispositif qui est très loin de rencontrer l’adhésion des riverains mais aussi des cyclistes et piétons visés. Ces photos (ainsi que de l’avenue Ambassadeur van Vollenhoven) prises ce mardi 21 juillet 2020 jour de Fête nationale en début d’après-midi le privent si besoin. Pas un chat à l’horizon mais un axe bloqué et un reflux sur d’autres rues non adaptées à ce trafic de transit.En revanche, les trottinettes s’en donnaient à coeur joie et à vive allure dans les allées du parc Josaphat.
Voici l’éditorial du Moniteur de l’Automobile qui résume bien la situation actuelle de la mobilité à Bruxelles. « Je vais peut-être vous surprendre, voire vous choquer, amis automobilistes. Mais oui, je suis partisan de rendre la ville à ses habitants, à ses commerces, à ses visiteurs, à sa vie culturelle et économique, à sa qualité de vie et si cela passe par la diminution du nombre des voitures qui doivent y pénétrer, eh bien que cela soit. Mais pas comme ça!
Pas avec ce sens inné de l’improvisation, de l’amateurisme dont fait preuve le monde politique. Car enfin, il ne suffit pas de soustraire une bande de circulation au trafic automobile pour en faire une piste cyclable et se dire que l’on va, d’un coup d’un seul, améliorer la mobilité urbaine ou même la qualité de quoi que ce soit. Il ne suffit pas de bloquer un grand boulevard urbain pour en faire un piétonnier digne de ce nom. Il ne suffit pas d’imposer une vitesse de déplacement ridicule que même des vélos ne respectent plus pour encourager à l’abandon de la voiture sans alternatives crédibles.
La Commune d’Evere a dit non à une piste cyclable que la région voulait aménager avenue Jules Bordet pour des raisons de sécurité. Comme quoi quand on veut, on peut…
Voici le témoignage de François, Schaerbeekois, adepte du vélo à ses heures et ancien journaliste au journal Le Soir.
« Trois pistes cyclables pour une seule artère. La Région a fait fort. D’accord : le boulevard Lambermont est une grosse artère et les voitures roulent vite. Il faut donc rassurer les cyclistes. Un problème quand même : le boulevard est déjà flanqué dans les deux sens d’une piste cyclable. Pourquoi donc en mettre une troisième alors que les deux premières sont toujours nettement sous-utilisées ?
Ex-journaliste au Soir, je vis à Schaerbeek depuis plus de trois ans et je m’y plais. Je suis aussi depuis deux ans un adepte du vélo électrique que j’utilise très régulièrement (deux à trois fois par semaine), notamment en empruntant les pistes cyclables du Lambermont. Je sais donc de quoi je parle. Ce qui me choque dans cette initiative régionale, ce sont à la fois la manière et le but.
Personne ne nie qu’il faut sécuriser au maximum l’usage du vélo en ville. La création de pistes cyclables est la meilleure réponse. Aujourd’hui, je peux depuis chez moi filer jusqu’au bois de la Cambre en restant constamment sur une piste cyclable sécurisée. Merci la Région !
Pourtant, depuis le déconfinement, c’est le grand dérapage. Il faut aller vite et mettre le braquet. L’idée de la Région ? La politique du fait accompli. La concertation si chère aux élus écolos vole en éclats. Pas la peine de consulter les habitants. Et puis, apprend-on, c’est un aménagement temporaire. Un simple test… Pas de quoi en faire un drame. Je découvre en outre de bien curieux arguments : comme celui de soulager la Stib en ces temps de Coronavirus ou encore affirmer que la piste cyclable doublée n’est pas rectiligne et donc dangereuse.
Ce sont là, disons-le clairement, des procédés malhonnêtes et mensongers indignes de de la Région. Un aménagement temporaire qui dure deux ans (minimum), c’est se moquer des gens. Moi qui emprunte la piste cyclable actuelle, je puis vous dire que c’est de loin ma préférée de toutes à Bruxelles : elle est vivante, elle tourne, monte sur le trottoir, descend sur la rue. Un vrai plaisir pour un cycliste. Elle est géniale, cette piste ! Quant à la Stib à soulager, il faudrait mieux persuader au contraire les Bruxellois de reprendre le chemin du tram.
La Région, par ce coup de force qui cache mal la faiblesse de ses arguments, relance délibérément la stratégie de la tension : mettre à bout les automobilistes, envenimer le débat, agresser. Les bons (forcément les usagers faibles) contre les méchants qui tuent et qui polluent. Du coup, le vélo redevient la victime. Un combat idéologique !
La manière (le coup de force) et la but (la stratégie de la tension) ne me plaisent pas du tout. Comment voulez-vous élaborer un dialogue dans ces conditions. A la guerre ! En avant toute !
Quand je vais en Flandre, je m’étonne souvent de la bonne cohabitation entre vélos et voitures. Mais à Bruxelles, le ton monte et les opinions se tranchent. On met de l’huile sur le feu. C’est une politique délibérée. Et je regrette de la dire : elle vient toujours du même côté.
Je suis fatigué de cette politique. Les gens imprégnés de certitude sont rarement des adeptes du dialogue. Et les « bons » qui crient au scandale, abreuvés de slogans faciles, sont avant tout des méchants qui s’ignorent. Amalgames, demi-mensonges… Les fake news ont la vie belle au Lambermont.
La fréquentation des pistes cyclables du Lambermont ne nécessite pas la construction d’une troisième, à moins d’être un adepte des dépenses inutiles. La Région ferait mieux d’entretenir correctement les pistes existantes et de créer de nouveaux tronçons bien sécurisés. Il faut arrêter cette mascarade. »
Schaerbeek que t’ont-ils fait ? C’est le cri du cœur que j’ai envie de pousser en tant que citoyen en voyant dès ce vendredi la situation en période de grandes vacances sur le boulevard Lambermont.
Après la suppression massive de places de stationnement, les sens de circulation qui vous font tourner pire que des rats de laboratoire dans un labyrinthe, les 30 km/h généralisés (ce qui n’empêche pas hélas les rodéos) sur tout le territoire de la commune et la piétonisation imposée de l’avenue des Azalées, la suppression de la 3ème bande de circulation auto dans le sens Meiser-Van Praet est une application régionale mais je constate qu’au niveau communal, on s’en réjouit totalement.
Comment la majorité schaerbeekoise peut-elle se montrer « heureuse » de cette situation ? Des femmes et des hommes se retrouvent bloqués pendant de longues minutes (ce vendredi il fallait compter 40-45 minutes pour aller de Meiser à Van Praet), perdant du temps pour leur travail et leur vie de famille.
Alors quand je lis que l’échevin des travaux publics Vincent Van Halewyn (Ecolo) s’en félicite et y associe pleinement la bourgmestre ff Cécile Jodogne (Liste du Bourgmestre), je me dis que définitivement Schaerbeek est laissée à son triste sort.
Politiquement parlant, la Liste du Bourgmestre s’est totalement faite siphonner par Ecolo et y a perdu âme et électeurs, sans broncher, docile et consentante.
Je pourrais partager l’illusion de la bourgmestre ff Cecile Jodogne de voir cette « autoroute urbaine » muer en « boulevard urbain » mais les conditions ne sont à ce jour absolument pas réunies. Aujourd’hui ce n’est qu’un enfer urbain de plus. Pour qui ? Pour quoi ? Avez-vous vu les files ce vendredi après-midi ? Avez-vous vu les cyclistes en nombre sur la piste cyclable nouvellement installée (1 cycliste en moyenne toutes les 2 minutes) ?
Quelle situation cauchemardesque pour les habitants des boulevards Léopold III, Wahis, Lambermont de voir cet embouteillage permanent sous leurs fenêtres et … la pollution de ces capots contre capots.
Vous avez été nombreux à réagir à ma première publication, j’ai bien pris notes de ces remarques et des exaspérations. Non, il ne s’agit pas d’un combat d’arrière garde mais d’un combat du jour présent, il est mort le temps du silence des agneaux !
Quand on se gargarise de l’installation de cette piste cyclable (3ème du boulevard), c’est faire montre d’un cynisme sans nom à l’égard des personnes qui utilisent leur véhicule pour des raisons en très grande partie professionnelle.
Dorian de Meeûs dans son billet dans La Libre écrivait : « Le risque est d’opposer les citoyens. La cohabitation entre cycliste et automobilistes a toujours été orageuse et le devient de plus en plus. Evitons donc de répéter l’erreur du grand piétonnier quand une décision précipitée l’a emporté sur nombre de considérations locales et économiques. Obtenir l’adhésion de toute la population et de tous les élus communaux est, certes, un exercice impossible mais décourager les Wallons et Flamands de venir à Bruxelles peut s’avérer fatal. (…) Promouvoir l’exercice physique et l’usage du vélo va dans le sens de l’histoire, tant en raison de la crise climatique que des enjeux de santé publique. Des aménagements étaient urgents mais les autorités ne peuvent oublier le manque criant d’alternatives à la route. Une recette mal équilibrée pourrait accélérer la délocalisation des entreprises et la fuite de la classe moyenne. Ce qui serait un cauchemar pour Bruxelles ».
Le cauchemar a déjà commencé à Schaerbeek. Où est passée la sacro-sainte politique de concertation et de dialogue ? On ne peut qu’adhérer à la volonté régionale de limiter et reporter le trafic de transit sur les grands axes lorsque des aménagements ont été au préalable bien étudiés et concertés avec la population concernée.
Mes critiques et celles des riverains quant à l’avenue des Azalées relèvent de ce registre : précipitation, absence de concertation d’anticipation des effets indésirables sur d’autres artères. La question de la concertation ne peut être évacuée au prétexte que celle-ci aurait déjà eu lieu lors du plan Good Move régional qui cela dit en passant a recueilli 8.000 réponses…
J’en parlais encore ce week-end avec d’autres Bruxellois qui pour des raisons professionnelles empruntent ce qu’il faut bien qualifier aujourd’hui, n’en déplaise, un axe de pénétration majeur de notre Région.
La suppression de cette bande avec le chaos organisé qu’elle engendre est le seau qui fait déborder le vase. C’est surtout travailler à l’envers quand on voit comment est géré le flux dans les quartiers.
Les photos diffusées pour se « réjouir » de cette situation montrent quoi ? Une file de voitures, une nouvelle bande cycliste vide et une bande cycliste existante parfois avec un vélo. Quel crachat à l’égard des personnes qui ont besoin de leur voiture.
Je suis en colère, mais je ne suis pas le seul. Je n’aime pas les oppositions où il y a des gentils et des méchants, car ce n’est pas blanc ou noir, mais ces diktats ne nous laissent plus le choix. On annonçait à grande trompette 40 kilomètres de nouvelles pistes cyclables (soi-disant provisoires post Covid) mais on s’attendait logiquement à ce que ces nouvelles infrastructures viennent compléter le réseau existant, pas créer de bric et de broc ce qui existe déjà. La précipitation et mesure de facilité au détriment d’une réelle réflexion sur l’infrastructure actuelle existante, sème le chaos.
Nul n’aime le chaos, surtout en citoyen responsable et aimant de sa commune, de sa région, c’est pourquoi je me réjouis des contacts et rapprochements entre deux groupements DRP (Droit de Rouler et de Parquer) et l’asbl Mautodefense qui préparent des actions concrètes pour septembre car nous ne pouvons définitivement pas accepter d’être mis devant le fait accompli d’une situation non souhaitée par la majorité et qui nuit à notre qualité de vie autant sanitaire (pollution) qu’économique.
Si vous souhaitez être tenus informés et prendre part à de prochaines actions, vous pouvez m’adresser un mail avec vos coordonnées à jean.vangorp@telenet.be.
Pas de combat d’arrière-garde, un combat du jour présent ! Schaerbeek on va se ressaisir pour toi à défaut que tes dirigeants veillent sur toi ! A partager massivement !
La Dernière Heure consacre un article à la suppression d’une bande de circulation auto sur les boulevards Léopold III, Wahis et Lambermont au profit d’une piste cyclable supplémentaire. A la Une du quotidien, le titre éloquent : « Surréaliste, la seule artère belge aux 3 pistes cyclables !« . Cet article fait suite à ma sortie sur facebook et à une forte mobilisation pour un combat en vue d’une mobilité juste.
Le peloton du tour de France vous l’avez vu un jour passer à Schaerbeek ? Ce fut l’année dernière sur le boulevard Lambermont. Depuis ? En ce qui concerne un comptage précis, on ne dénombre que 2 cyclistes en moyenne par minute sur le même axe.
J’avais entendu parler de la volonté régionale bruxelloise de la ministre (Groen) Elke Van den Brandt de supprimer une bande de circulation sur cet axe stratégique schaerbeekois mais j’avoue en toute honnêteté que cela m’avait semblé si ubuesque que je n’y avais franchement pas cru. Apprendre que les travaux ont commencé ce lundi est le seau qui fait déborder le vase.
Le chantier pour rogner une bande de circulation en venant de Meiser vers Van Praet, a débuté, mon téléphone n’a cessé de sonner d’appels de riverains et de Schaerbeekois révoltés et franchement en grande colère comme moi.
On se retrouve donc pour faire en synthèse avec 4 bandes (2 dans un sens et 2 dans l’autre) pour les voitures sur cet axe majeur de la Commune de Schaerbeek et avec 3 bandes pour vélos : une existante dans le sens Meiser-Van Praet, la nouvelle qui est en train d’être créée et celle le long du parc Josaphat.
Bref historique : suite à la démolition du viaduc Reyers, la Région s’était engagée à la construction d’un tunnel sous le place Meiser, idée abandonnée car une étude démontrait que le boulevard Lambermont ne pourrait absorber le flux.
Depuis le départ du bourgmestre en titre Bernard Clerfayt vers le gouvernement de Bruxelles-Capitale, il est apparu que le Collège échevinal est clairement phagocyté par le partenaire Ecolo. Il suffit de voir les acquiescements quant à la non-mobilité dans le quartier du parc Josaphat-Azalées. Des rues piétonnes, des sens uniques imposés au mépris de la population locale. Des années qu’à Schaerbeek, la majorité a organisé des détours par des voies inter-urbaines que l’on ferme à présent pour les reporter vers le grand axe qu’est le Lambermont et que l’on ampute d’une bande.
Trop c’est trop, te veel is te veel !
En son temps, lorsque j’étais échevin des Travaux publics, j’avais eu un petit bras de fer pour la place Colonel Bremer mais en personnes de bonne intelligence et de dialogue, la copie fut revue. C’était et c’est un quartier commerçant et la cause fut entendue. Je m’étonne donc du manque de réactivité communal. Mais comme déjà écrit plus haut, la Liste du Bourgmestre entend visiblement être plus Ecolo qu’Ecolo. Rappelons que l’électeur préfère toujours l’original à la copie…
Quand on restreint la circulation du trafic en zone dite de quartier et que l’on assiste au premier « coup de pioche » de la suppression d’une bande sur l’axe de circulation majeur de Schaerbeek, on ne peut plus dire que l’on n’est pas coupable du chaos futur.
On pense probablement que je suis un anti-vélo, eh bien non je suis aujourd’hui car j’en ai la condition physique un citoyen multimodal, j’ai de ce fait eu des échanges avec des piétons et/ou cyclistes schaerbeekois qui ne sont pas demandeurs de ces aménagements, estimant que la situation actuelle de bande cycliste était suffisante ou nécessitait d’être plus sécurisée, sans plus.
Mais en ces temps mouvementés, on vit clairement les diktats -jusqu’au sommet des décideurs- des réseaux sociaux. Trois contributeurs zélés peuvent vous faire croire que c’est la nouvelle donne…
Sachez que cette suppression d’une bande de circulation sur un axe majeur régional de notre commune de Schaerbeek ne nécessite pas de permis, pas d’enquête publique, pas de concertation avec les riverains en cette période post Covid et de vacances, c’est du « cut and go ».
Comme avenue des Azalées, on ne tient plus compte des réelles attentes de la grande majorité (souvent silencieuse) de nos habitants. C’est une attaque frontale inacceptable envers les automobilistes parmi lesquels une grande majorité de personnes ayant besoin de leur véhicule pour se rendre au travail, dans une période déjà si difficile d’un point de vue économique.
La mobilisation citoyenne s’organise. J’en ferai partie, plus déterminé que jamais à empêcher le blocage de ma commune, de ma ville car il ne faut pas être Madame Soleil que pour prédire ce désastre organisé.
Le Collège échevinal schaerbeekois est interpellé par des demandes de collectifs citoyens et d’association de commerçant pour rendre piétonnier le centre de la place Colignon (ce qui inclut la sécurisation de la place entière) pour y installer des terrasses pour les différents points Horeca de la zone et piétonnier (sauf livraisons) la rue Richard Vandevelde à Helmet. Voici les infographies réalisées. A espérer que ces propositions soient le cas échéant examinées avec les riverains, pour ne pas se retrouver dans pareil mécontentement légitime qu’avenue des Azalées en ce ment.
Je l’évoquais dans un article du 21 mai, à Schaerbeek la distribution des masques a définitivement viré à la mascarade. Evidemment lorsque l’on annonce à la trompette que chaque Schaerbeekois aura son masque mais que l’on oublie de préciser que ce masque est en fait un masque qui doit venir de la Région…
En revanche, grande réactivité de la Commune pour modifier et interdire la circulation automobile dans le quartier du parc Josaphat, un choix plus que contesté par les riverains non concertés. C’est ce que dénonce le groupe PS au Conseil communal.