Le prochain réaménagement (avec suppression massive de places de stationnement et coupure du sens de circulation) de l’avenue Princesse Elisabeth continue à susciter (à juste titre) énormément d’inquiétudes auprès des habitants. Le PS est intervenu au Conseil communal. A présent, c’est le conseiller communal et député régional Ibrahim Donmez qui a interpellé au parlement régional la ministre Van den Brandt qui évoque « une mutualisation du parking hors voirie ». Il avait en effet déjà évoqué la possibilité de louer des emplacements dans le quartier cage aux Ours et à la gare de Schaerbeek moyennant paiement forcément, s’ajoutant à la carte de riverain. pas sûr que cela apaise les inquiétudes.
Des réunions sont prévues pour discuter du plan de mobilité « GoodMove » de la Région de Bruxelles-Capitale et qui aura un impact sur Schaerbeek. Le territoire communal a été divisé en trois secteurs (Sainte-Marie/Cage aux Ours et Azalées) avec à chaque fois trois dates de réunions.
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Voici l’avenue Princesse Elisabeth telle que la conçoit la STIB en 2022. Plus de place pour les piétons, les cyclistes, une verdurisation et une meilleure sécurisation des arrêts de tram/bus. Il y a en effet des suggestions intéressantes dans ce projet mais que dire de tout l’aspect stationnement et mobilité ?
Avant tout, il faut bien comprendre qu’il ne sera donc plus possible de rouler de la gare de Schaerbeek vers la Cage aux Ours en ligne directe et inversément. Il ne sera possible que de monter depuis le boulevard Lambermont sur le tronçon allant du Boulevard à la Cage aux Ours et du Boulevard à la gare de Schaerbeek. Vous comprendrez que le reflux va donc s’opérer sur d’autres artères comme la rue Max Roos ou l’avenue Eugène Demolder.
Sur les 153 places de stationnement actuelles, il en restera 70. Les riverains pourront (moyennant paiement et disponibilité) louer dans le futur des emplacements auprès de Train World et rue Capronnier.
A nouveau, un projet certes de la STIB mais en collaboration avec la Commune de Schaerbeek qui fait fi de la réalité des commerces et riverains et reporte le flux automobile sur des artères déjà fort fréquentées ou inadaptées.
La question de la vitesse des trams fut aussi débattue. Si il y a bien une ligne de tram que je connais, c’est celle du 92. Je n’ai jamais constaté qu’il y ait des problèmes de circulation entre la gare et la Cage où le tram est en site propre. Il en est par contre autrement plus loin sur le parcours à hauteur de la chaussée de Haecht et de l’avenue Rogier. Un aménagement plus sécurisé de l’arrêt dans le sens Cage/Gare à hauteur du parc Lacroix est quant à lui bien nécessaire mais ne justifie pas tout ce réaménagement qui détricote des axes fluides avec pour conséquences d’en surcharger d’autres et d’accroître la pollution.
Cet axe Gare/Cage est un maillage important dans notre commune. A nouveau, comme à Azalées, là où il n’y avait pas de problèmes, on en crée. Je ne peux qu’entendre les inquiétudes légitimes de la grande majorité des riverains. C’est cher payé en termes de stationnement et de circulation pour des trottoirs plus larges (jamais vu qu’il y ait des cohortes qui empruntaient ceux-ci…) et de la verdurisation.
Au Conseil communal de janvier, une nouvelle interpellation citoyenne portée par les habitants de la rue des Pâquerettes et de l’avenue des Azalées. Pour rappel, depuis l’installation à titre de test provisoire à la fin du printemps 2020, d’un sens unique de circulation et donc l’isolement de ces rues avec déviation des flux sur d’autres artères (non adaptées) et une destruction de l’esthétique de l’avenue qui longe le parc Josaphat, les riverains n’ont eu de cesse de se mobiliser.
En juin avec 400 signatures, en octobre avec 200 et à présent 150 pour dénoncer cette fois-ci la hausse des cambriolages et du sentiment d’insécurité.
Les autorités communales (Liste du Bourgmestre-Ecolo) se réjouissent de ce quartier « apaisé » en termes de mobilité. Visiblement l’apaisement n’est pas de mise pour tous avec des braquages à répétition de la pharmacie, d’une épicerie et d’un magasin de vêtements pour enfants en peu de semaines.
La bourgmestre faisant fonction Cécile Jodogne a répliqué en mentionnant un courriel d’un riverain qui lui se déclare pleinement satisfait des nouveaux aménagements. Le riverain se réjouissant de l’absence des navetteurs pressés (ce qui désole bien les commerces du quartier) et du fait qu’il n’y avait donc jamais autant eu de contrôle social puisque l’on était désormais entre soi !
Le conseiller communal PS Mathieu Degrez a appelé une nouvelle fois la majorité à prendre acte de cette erreur manifeste d’une « mobilité apaisée » qui ne prend pas en question le reste des paramètres et à corriger la situation. Même son de cloches pour Georges Verzin (conseiller libéral indépendant) qui est allé plus loin. Il a contacté la chaîne Total pour connaître les résultats de la pompe à essence au bout de la rue des Pâquerettes. Les chiffres sont édifiants : -27% à la pompe (hors Covid) et -48% dans le magasin (hors Covid). L’inaccessibilité de certains tronçons prive clairement les commerçants d’une clientèle autrefois de transit.
Un transit qui ne s’est pas évaporé mais qui continue bien mais dans d’autres artères non adaptées.
La bourgmestre faisant fonction a tenu à relativiser. Ces agressions sont le fuit de la précarité dûe au à la Covid-19 et à ds jeunes désoeuvrés.
Le magasin de vêtements La Ritournelle qui se plaignait déjà d’une importante baisse du passage de la clientèle, ferme ses portes (il a aussi été braqué) et déménage avenue Latinis.
C’est ce que l’on appelle faire la girouette. Quoique… Après une fermeture de plusieurs mois dont tout cet été, l’avenue Ambassadeur van Vollenhoven a été rouverte aux voitures. Si ce n’est pas spécialement une artère de circulation, elle permet au moins le stationnement et dans l’absolu ne dérange donc quiconque en automne et hiver surtout en soirée.
Après cette phase-test et on imagine des conclusions à celle-ci, le Collège échevinal de Schaerbeek a donc décidé de rouvrir aux autos. Mais voilà que de farouches défenseurs d’une enième rue apaisée à Schaerbeek (la définition du mot « apaisé » n’étant visiblement pas la même pour tous, il suffit de voir l’avenue « apaisée des Azalées ») ont manifesté/déambulé le week-end dernier.
Et hop ! Changement d’avis au Collège : l’avenue restera fermée ! Si l’avenue était restée fermée après les conclusions d’une phase-test, soit mais que l’on rouvre, pour refermer sous la pression de 50 promeneurs du samedi se déclarant riverains (à voir…) me sidère. C’est donc cela la nouvelle manière de gérer les affaires de la Commune ? On s’époumone un peu lors d’un rassemblement/promenade, on pousse une gueulante sur les réseaux sociaux et hop girouette dans un sens ou dans l’autre.
Je m’étonne donc que les protestations argumentées des citoyens-riverains de l’avenue des Azalées qui sont pourtant plus nombreux que la poignée de « manifestants » de l’autre jour au parc Josaphat, ne soient quant à elles pas entendues. Nouvelle démonstration en tous les cas, que c’est bien le parti Ecolo qui tient la barre du gouvernail au Collège échevinal depuis le départ de Bernard Clerfayt à la Région.
Au Conseil communal de Schaerbeek de ce 28 octobre 2020, une interpellation conjointe des conseillers communaux Mathieu Degrez (PS), Georges Verzin (MR indépendant) et Cédric Mahieu (Cdh) sur le règlement de stationnement et ses vices de procédure. Egalement, une interpellation citoyenne sur les réaménagements du quartier Azalées qui font toujours débat.
Pendant un mois, il vous est possible de participer à l’enquête publique relative aux 17 nouvelles pistes cyclables aménagées ces derniers mois par la Région de Bruxelles-Capitale. Cliquez ici.
Pour rappel, voici la liste :
Rue de la Loi: piste séparée bidirectionnelle
Place Louise: piste marqué
Boulevard Lambermont: piste marqué
Boulevard Auguste Reyers: piste séparée bidirectionnelle
E40: piste séparée bidirectionnelle
Boulevard Brand Whitlock: piste marqué
Avenue de Broqueville: piste marqué
Avenue Paul Hymans: piste marqué
Boulevard Louis Schmidt: piste marqué
Boulevard Général Jacques: piste séparée unidirectionnelle
Avenue Emile De Mot: piste marqué
Chaussée de Waterloo entre Bascule et Barrière: piste marqué
La réunion citoyenne de ce jour concernant le réaménagement de l’avenue des Azalées et des rues adjacentes est reportée à décembre prochain. En attendant, il vous est possible de répondre à une enquête sur ce réaménagement, présenté par les autorités communales comme suit : « Pendant une période d’essai de 3 mois, l’avenue des Azalées est devenue une rue à sens unique. Du côté des maisons de l’avenue, une piste cyclable à double sens a été construite et des mesures supplémentaires ont été prises en matière de circulation. Cette intervention s’inscrit dans une vision plus large du plan régional de mobilité Good Move. L’objectif est de protéger le quartier contre le trafic de transit, de partager la rue de manière optimale avec chaque usager de la route et d’offrir une meilleure qualité de vie. »
Cliquez ici pour accéder à l’enquête qui se clôturera le 9 décembre 2020.
Le 8 octobre prochain, la phase test des aménagements avenue des Azalées et rues avoisinantes fera l’objet d’une réunion entre les autorités communales et les riverains. Depuis la réalisation de ses aménagements sans aucune concertation, les positions sont très tranchées : entre ceux qui trouvent que cela a apaisé l’artère et ceux qui au contraire estiment que cela la coupe du reste du monde, point de vue soutenue en grande partie par les commerçants. Pour ma part en tant que Schaerbeekois, ne vivant pas dans le quartier, j’ai un constat premier : l’avenue des Azalées qui était jusqu’alors l’une des artères les plus élégantes de notre commune, face au parc Josaphat, a été totalement saccagée d’un point de vue esthétique.
François Robert, journaliste honoraire et Schaerbeekois, traduit parfaitement ce ressenti par ces lignes : « Les Azalées. Un quartier apaisé ou berné ? C’était la journée sans voitures. Ou la journée du patrimoine (à chacun sa sensibilité). Et dans les deux cas, un belle occasion pour arpenter Schaerbeek. Le temps était magnifique (presque de quoi vous réconcilier avec le réchauffement climatique). J’ai remonté l’avenue Louis Bertrand, longé le parc Josaphat pour atteindre l’avenue des Azalées. Et là, le choc. Brutal.
Bien sûr, on m’avait prévenu : Azalées, maintenant, c’est laid. Mais je ne m’attendais à ce paysage urbain sinistré. J’ai pas mal voyagé dans ma vie. Les images-souvenirs ont afflué. Beyrouth, Check Point Charlie, la frontière israélo-égyptienne, les casques bleus de Nicosie. Le décor est le même : des chicanes, des blocs de béton, une signalisation aléatoire. Il ne manque que les lettres UN (United Nations), les sacs de sables, quelques guérites, du fil barbelé et les policiers de la Stasi. Je me retourne, j’écarquille les yeux. Je suis pourtant bien à Schaerbeek le 20 septembre 2020 et non à Berlin le 20 septembre 1970, il y a cinquante ans.
Un quartier « apaisé », pour utiliser la nouvelle terminologie. Il paraît que cela rime avec mobilité douce. Moi, je ne vois que des blocs de béton gris jetés sur la voirie, les voitures garées au milieu de la chaussée, une signalisation incompréhensible. C’est laid, c’est moche. C’est déroutant, angoissant même. Plus un promeneur dans les rues et un glacier fermé. Allons, allons, c’est pour la bonne cause : pour éviter le trafic du transit. Effectivement. Je peux témoigner qu’il n’y a personne.
Sommes-nous devenus fous pour aliéner nos sens et ne pas voir que l’avenue des Azalées est désormais l’artère la plus laide de Schaerbeek ? Face à un tel aménagement, je me sens mal à l’aise. Je suis effrayé. Les mots ont un sens et quand on les manipule, c’est rarement sans arrière-pensée. Changer les mots, c’est la porte qui s’ouvre vers d’autres dérives.
Un quartier « apaisé » ? J’appréhende le jour où il sera « tranquillisé » Ou « assagi » A moins qu’il ne soit bientôt franchement « pacifié ». Voire « guéri ». Et sûrement « délivré » (des voitures ?). Ouvrez les yeux : les Azalées, c’est moche. Extrêmement moche. Je doute sincèrement que les habitants apprécient un tel aménagement, même temporaire (le temporaire dure très longtemps à Bruxelles). Vivre dans un environnement laid n’a rien d’enthousiasmant.
Les Azalées ? Un quartier floué, trahi, berné, dupé et escroqué par quelques égarés, sacrifié sur l’autel d’une rhétorique verbeuse à la mode qui se gave de mots galvaudés. Cela ne vaut pas la peine. » (la photo qui sert d’illustration a été prise par M.F. Dispa un jour d’embouteillages et diffusée sur Facebook, elle donne une idée des aménagements et du stationnement en berme centrale)
L’enquête publique sur le réaménagement de la place Pogge, de la place d’Houffalize et des rues avoisinantes est en cours juqu’au 14 octobre 2020 et ceci dans le cadre du programme du contrat de quartier durable « Pogge ». Modifications de sens de circulation, zones plus « piétonnes »,… sont notamment proposées. Pour tous les renseignements, adressez-vous à l’asbl RenovaS, cliquez ici.
Voilà ce que le Collège échevinal schaerbeekois (Liste du Bourgmestre et Ecolo) appelle une « rue apaisée ». Il s’agit de l’avenue des Azalées le long du parc Josaphat. Dans le cadre de mesures Covid-19, le Collège échevinal avait décidé de rendre piétonne l’avenue afin de permettre une meilleure fluidité aux cyclistes et joggeurs qui ont en grande partie continué à lui préférer le parc Josaphat.
Suite aux protestations des riverains et du reflux automobile dans d’autres rues comme la rue Stobbaerts, le Collège a donc décidé de rouvrir l’artère à la circulation ( désormais en procédant à seul sens de circulation automobile) des aménagements dans le cadre d’une phase test. Il importe de savoir que cette phase test se fait sans concertation préalable (sauf avec le Gracq…) avec les riverains qui pourront, annonce-ton, le faire dans 3 mois. Il me semblait que chez Ecolo on était plutôt partisan de la concertation préalable. Ici c’est le contraire.
Quelle était la situation de l’avenue des Azalées où soyons clairs il n’y avait franchement pas de réels problèmes de circulation et de stationnement ? Était-ce une priorité de mobilité communale ? Non, une nouvelle imposition de l’idéologie Ecolo, pleinement soutenue par la Liste du Bourgmestre.
Avant :
2 zones de stationnement (le long du parc et le long des maisons)
2 voiries pour les automobiles (2 sens de circulation)
2 pistes cyclables
Maintenant :
1 zone de stationnement le long du parc
Suppression de la zone de stationnement devant les maisons, compensée partiellement par la création de rectangles de stationnement sur une berme centrale
1 voirie pour les automobiles (dans le sens Mât de Lalaing-Meiser)
2 pistes cyclables (piste bi-directionnelle)
Mise à sens unique des rues des Pâquerettes et Fontaine d’Amour
Le Collège échevinal se réjouissait de la mise en place de cette rue apaisée. On ne doit pas avoir la même définition du mot « apaisé ». Ce vendredi alors que la rue n’est pas encore ouverte, une poignée d’autos, vélos et trottinettes l’empruntaient déjà et pour ce que l’on pouvait voir, chacun à sa manière : autos sur la piste cyclable, trottinettes sur la voirie et piétons priés de se tenir sur leurs gardes.
La situation est relative calme en ce moment d’un point de vue trafic mais il ne faut pas être Madame Soleil que pour voir poindre le chaos dès la fin août avec de plus les problèmes des autres aménagements comme sur le Boulevard Lambermont, parallèle.
Comme déjà dit, il est fini le temps du silence des agneaux face à de tels aménagements non sollicités par les principaux concernés que sont les riverains.
Vous avez été très nombreux sur Facebook (pas moins de 304 partages) à ce jour à réagir à l’intervention de François, Schaerbeekois, adepte du vélo à ses heures et ancien journaliste au Soir. Je redonne la tribune à François pour réagir aux différents commentaires et exposer arguments et constats concernant la 3ème piste cyclable sur le Lambermont.
« Ce qui est remarquable dans la logorrhée idéologique, c’est que l’on ne répond jamais à une question précise. Vous parlez d’un problème concret et on vous répond par un discours immuable. J’ai le sentiment que c’est ce qui se passe pour les trois pistes du Lambermont.
Je ne suis guère impressionné par des intégristes de la petite roue qui vous parlent de fossé des générations ou du discours convenu de la pensée unique. Ces-réponses-là, je les connais par cœur.
La question posée est celle-ci : Trouve-t-on normal d’installer trois pistes cyclables sur un même axe ? Imaginez une seconde que la Région wallonne décide de doubler (côte à côte) une route voire une autoroute. On crierait avec raison au scandale et à la gabegie. Et c’est exactement cela qui se passe au Lambermont : sous couvert d’une idéologie qui se veut progressiste, on tolère des aménagements stupides et des dépenses tout aussi stupides.
Pour permettre le respect des distanciations sociales et faciliter le passage des piétons et joggeurs, le Collège des Bourgmestre et Echevins (Liste du Bourgmestre-Ecolo) a voté des mesures « provisoires » de mobilité et d’aménagement près du parc Josaphat. Elles touchent notamment l’avenue des Azalées. Un dispositif qui est très loin de rencontrer l’adhésion des riverains mais aussi des cyclistes et piétons visés. Ces photos (ainsi que de l’avenue Ambassadeur van Vollenhoven) prises ce mardi 21 juillet 2020 jour de Fête nationale en début d’après-midi le privent si besoin. Pas un chat à l’horizon mais un axe bloqué et un reflux sur d’autres rues non adaptées à ce trafic de transit.En revanche, les trottinettes s’en donnaient à coeur joie et à vive allure dans les allées du parc Josaphat.
Voici l’éditorial du Moniteur de l’Automobile qui résume bien la situation actuelle de la mobilité à Bruxelles. « Je vais peut-être vous surprendre, voire vous choquer, amis automobilistes. Mais oui, je suis partisan de rendre la ville à ses habitants, à ses commerces, à ses visiteurs, à sa vie culturelle et économique, à sa qualité de vie et si cela passe par la diminution du nombre des voitures qui doivent y pénétrer, eh bien que cela soit. Mais pas comme ça!
Pas avec ce sens inné de l’improvisation, de l’amateurisme dont fait preuve le monde politique. Car enfin, il ne suffit pas de soustraire une bande de circulation au trafic automobile pour en faire une piste cyclable et se dire que l’on va, d’un coup d’un seul, améliorer la mobilité urbaine ou même la qualité de quoi que ce soit. Il ne suffit pas de bloquer un grand boulevard urbain pour en faire un piétonnier digne de ce nom. Il ne suffit pas d’imposer une vitesse de déplacement ridicule que même des vélos ne respectent plus pour encourager à l’abandon de la voiture sans alternatives crédibles.
La Commune d’Evere a dit non à une piste cyclable que la région voulait aménager avenue Jules Bordet pour des raisons de sécurité. Comme quoi quand on veut, on peut…